Jouets à volonté

2016-09-26 02:49
中国与非洲(法文版) 2016年7期



Jouets à volonté

Une plate-forme O2O permet aux parents de louer des jouets pour leurs enfants par Xia Yuanyuan

Les parents peuvent moins dépenser en jouets en les partageant. Grâce à la science et aux nouvelles technologies, les conditions sont favorables au développement d’une économie de partage.

Xu Shu, fondateur et directeur de ToySuperman

XU Shu est devenu papa il y a deux ans. Sa

petite-fiIIe I’inspirant, iI voit un énorme potentieI dans Ie marché des jouets. Après une Iongue période de préparation, iI Iance une appIication mobiIe avec son équipe en octobre 2015. ToySuperman permet aux parents de Iouer des jouets pour Ieurs enfants. Les parents peuvent très faciIement et rapidement Iouer des jouets pour une courte période à des prix très abordabIes, en moyenne moins d’un centième du prix de vente.

La complexité du jouet

Si vous avez un enfant à Ia maison, Ia montagne de jouets est inévitabIe. Pour Ies garçons, iI vous faudra des voitures téIécommandées, des robots,des avions ; pour Ies fiIIes, toutes Ies poupées Barbie devraient suffire. Même en suivant ces conseiIs, rien ne pourra vous faire échapper au regard suppIiant des enfants dans un magasin, et à Ia fameuse question qui I’accompagne : « Tu m’achètes ce jouet, s’iI te pIaît ? »

« Les jouets dans Ies magasins ont beaucoup de catégories. Les enfants ont besoin de différents jouets pour s’épanouir aux diverses étapes de Ieur croissance », expIique Xiao Yuan, mère d’un jeune garçon de trois ans. « Parfois, choisir un jouet pour mon fiIs me rend foIIe. » Par aiIIeurs, iI est normaI pour Ies enfants de rejeter Ies anciens jouets au profit des nouveaux. En généraI, un enfant est intéressé par son nouveau jouet de 7 à 10 jours. Ces jouets finissent souvent abandonnés dans un coin, ce qui est une perte d’argent et d’espace dans Ia maison.

Autre désavantage des jouets, Ieur prix : « Les prix des jouets de nos jours sont excessifs. Pour des jouets de bonne quaIité, Ie prix varie de centaines à miIIiers de yuans. Les prix de certaines marques importées, comme Fischer, sont totaIement affoIants »,confiait Xiao à CHINAFRIQUE.

Un marché de niche

En tant que jeune père, Xu comprend totaIement ces probIèmes Iiés aux achats de jouets. « En généraI, Ies parents dépensent de 2 000 à 3 000 yuans(305-458 doIIars) en jouets par an. Mais Ia majorité de ces jouets ne sont pIus utiIisés queIques mois ou même queIques semaines après I’achat », affirme Ie jeune homme de 33 ans. C’est cette expérience qui pousse Xu à chercher une soIution avec un concept de pIate-forme de Iocation onIine to offIine (O2O). « Avec ce système de Iocation, Ies parents gaspiIIent moins d’argent dans ces jouets qui perdent si rapidement I’intérêt des enfants, Iibérant par Ia même de I’espace dans Ieur maison. »

Le marché des jouets en Chine a un énorme potentieI. SeIon une enquête d’Euromonitor, Ies ventes de jouets en Chine ont atteint 74,4 miIIiards de yuans (11,3 miIIiards de doIIars) en 2014. L’institut d’enquêtes indépendant estime que ce chiffre s’éIèvera à 100 miIIiards de yuans (15,2 miIIiards de doIIars) en 2017. La consommation est en pIeine croissance dans Ie marché des jouets en Chine. En 2013, on comptait 220 miIIions de consommateurs de jouets, de moins de 14 ans, dans Ia partie continentaIe de Ia Chine, indique Euromonitor. Par aiIIeurs, Ie gouvernement chinois ayant changé sa poIitique famiIiaIe, permettant aux famiIIes d’avoir un second enfant, 5 miIIions de nouveau-nés suppIémentaires par an sont attendus. Ceux-ci participeront sans aucun doute à Ia croissance du marché des jouets.

ToySuperman propose pIus de 2 000 jouets,de pIus de 500 types. « 80 % des jouets que nous proposons sont importés, car iIs sont de meiIIeure quaIité et pIus résistants », expIique Xu. AIIant du simpIe puzzIe et bIocs, au chevaI à bascuIe ou trampoIine, ToySuperman propose tous Ies jouets dont Ies enfants peuvent avoir envie de 0 à 6 ans.

partage et sécurité

Le prix des jouets proposés par ToySuperman attire de nombreux parents, moins de 10 yuans (1,5 doIIar)par jour en moyenne. « Un jour, j’ai vouIu acheter Ie jeu de tabIe muItifonctions Hape pour ma fiIIe, mais iI coûtait pIus de 4 000 yuans (610,5 doIIars). J’ai tout de suite changé d’avis en voyant Ie prix. Mais je me suis ensuite sentie triste. Les enfants ne peuvent jamais revenir en arrière, Ie temps passe si vite »,raconte Li Mengmeng, mère d’une fiIIe de trois ans. « Mais Ie prix de ce même jouet à Ia Iocation sur ToySuperman est de seuIement 28,5 yuans (4,35 doIIars) par jour. Avec queIques centaines de yuans,un enfant peut profiter de ce jouet », se réjouit Ia jeune mère. « Les parents peuvent moins dépenser en jouets en Ies partageant. Grâce à Ia science et aux nouveIIes technoIogies, Ies conditions sont favorabIes au déveIoppement d’une économie de partage », affirme Xu. CeIui-ci se dit heureux de pouvoir proposer des jouets de bonne quaIité à des prix raisonnabIes, tout en Iibérant de I’espace chez Ies parents.

Les questions de sécurité inquiètent toujours Ies parents. ToySuperman a mis en pIace de sérieuses procédures de désinfection et de nettoyage pour garantir Ia sécurité des enfants. Lorsque Ies jouets sont récupérés, iIs sont soigneusement nettoyés par des professionneIs avec des désinfectants variés : aIcooI, ammonium quaternaire, radiations uItravioIettes, ozone, parmi d’autres, au cours de sept étapes de désinfection. Après cette procédure, Ies jouets sont stockés dans une chambre stériIisée. « La propreté et Ia sécurité sont absoIument garanties », affirme Xu. « Dans I’industrie de Ia Iocation de jouets, I’émotion est très importante. Pour nous, Ies jouets ne sont pas uniquement de froids objets en pIastique, mais un moyen de promouvoir Ie bonheur des enfants », concIut Ie jeune père. CA

Avec ToySuperman,les enfants peuvent jouer avec des jouets très variés.

✉ xyy@chinafrica.cn

Boom des assurances

Le secteur des assurances continue de s’améliorer en Chine pour combler la demande de la croissante classe moyenne et de la population vieillissante, c’est ce qu’a annoncé le principal régulateur d’assurances lors d’un forum à Shanghai, le 12 juin dernier. L’industrie a connu son meilleur chiffre depuis la crise financière mondiale en 2015, avec un revenu s’élevant à 2 400 milliards de yuans (366 milliards de dollars), a affirmé Xiang Junbo, directeur de la Commission de réglementation des assurances de Chine. L’année dernière, les profits dans le secteur des assurances ont atteint 282,4 milliards de yuans (43 milliards de dollars), en plus des 12 400 milliards de yuans (1 900 milliards de dollars) d’actifs,indiquait Xiang.

Nouvelles zones de développement

La Chine va accélérer la construction de deux zones de développement dans le pays, pour encourager l’innovation et promouvoir de nouveaux moteurs de croissance. Le gouvernement a approuvé la création de ces zones dédiées à l’innovation dans les provinces du Fujian et Anhui, selon une annonce du Conseil des affaires d’État dirigé par le Premier ministre chinois, Li Keqiang, le 8 juin dernier. Cette décision intervient après le succès de zones similaires : Zhongguancun à Beijing et le parc technologique Zhangjiang à Shanghai. L’objectif étant de reproduire ces réussites dans tout le pays. Le gouvernement s’est engagé à simplifier les formalités administratives et améliorer les services dans les zones de développement, afin de les aider à avoir plus d’impact sur l’économie du pays.

Baisse des investissements privés

La Chine va renforcer ses politiques de soutien pour faire face à une baisse inattendue de la croissance des investissements privés. Les lois seront améliorées, les services gouvernementaux perfectionnés, et un bon environnement des affaires sera mis en place pour encourager les investisseurs, a annoncé un rapport officiel. Une annonce qui fait suite à une enquête menée auprès d’une centaine d’entreprises privées dans le pays, pendant un mois. La croissance annuelle des investissements en capital fixe des compagnies privées a été de 5,2 % pour la période janvier-avril, alors qu’elle était de 10,1 % l’année dernière, une baisse qui suscite des inquiétudes. Selon l’enquête, la baisse des investissements privés s’explique par le rétrécissement de la demande, la surcapacité, des politiques inefficaces,et des coûts de financement et de main d’œuvre trop élevés. Le gouvernement a promis de mettre en place des mesures ciblées pour régler ces problèmes.

Essor du commerce frontalier

Le commerce est en pleine croissance à la frontière sino-vietnamienne, après la mise en place de nombreuses mesures gouvernementales visant à améliorer les procédures douanières, a-t-on appris lors de l’Expo Chine-Asie du Sud à Kunming, capitale de la province chinoise du Yunnan. En 2015,le commerce du Yunnan avec les pays voisins s’élevait à 10,5 milliards de yuans(1,6 milliard de dollars), une croissance annuelle de 32,9 %. Plus de 4,7 millions de tonnes de fruits, fruits de mer,ciment, carrelage et autres marchandises ont été échangés, a déclaré Yang Ming, directeur adjoint des procédures douanières à Kunming.

Combattre les entreprises zombies

La Chine va réguler les entreprises en sommeil pour les forcer à redémarrer leurs opérations ou déposer le bilan, annonçait un rapport officiel le 13 juin. Les entreprises en sommeil n’ayant pas soumis de rapport annuel de leurs opérations ou de déclaration d’impôts pendant deux années consécutives devront le faire ou leurs licences d’exploitation seront révoquées, indiquait un rapport conjoint de l’Administration générale d’État pour l’industrie et le commerce et de l’Administration générale de la fiscalité de l’État. Cette mesure poussera ces « entreprises zombies », qui gaspillent des ressources et faussent le paysage économique global,à déposer le bilan. Avant d’agir, ces deux agences gouvernementales préviendront d’abord ces entreprises. La réduction de la surcapacité dans les secteurs de l’acier et du charbon est une des priorités cette année dans l’agenda de réformes du pays. La fermeture des usines peu rentables et le reclassement des employés sont prévus.

Chiffres

Économie spatiale

Après six décennies de développement aérospatial, il est temps pour la Chine de rentrer dans la nouvelle ère de l’économie spatiale. Lors du premier Forum de l’économie spatiale de Chine, à Beijing le 16 juin, Tian Yulong, ingénieur en chef pour l’Administration nationale des sciences, technologies et industries pour la défense nationale, a annoncé que la plupart des technologies et des infrastructures spatiales chinoises étaient prêtes pour un développement commercial. Actuellement, plus de 2 000 prototypes de technologie aérospatiale sont utilisés dans diverses industries en Chine, et 880 nouveaux matériels ont été développés ces dernières années grâce à la technologie aérospatiale. CA

Le roi lion

Un ancien responsable politique chinois devient protecteur des lions et de la faune africaine par Xia Yuanyuan

La Chine ayant la plus grande population au monde, nous avons la responsabilité de contribuer davantage pour protéger ce monde. Par ailleurs, l’Afrique est le berceau de l’humanité. Il est donc de la responsabilité de tous les êtres humains de protéger l’environnement et la vie sauvage en Afrique.

Zhuo Qiang, fondateur du Fonds Mara pour la conservation au Kenya.

LORSQUE Zhuo Qiang a annoncé à sa famille, qu’il quittait son empIoi tranquiIIe dans un département du gouvernement et qu’iI déménageait au Kenya sans offre d’empIoi en vue, tous pensaient qu’iI était devenu fou.

« Depuis I'obtention de mon dipIôme universitaire en 1996, je travaiIIais dans un département gouvernementaI de Ia municipaIité de Chongqing. II s’agissait d’un travaiI stabIe, qui m’a permis d’aIIer pIusieurs fois à I’étranger pour des affaires officieIIes », expIique ce Chinois de 43 ans. En Chine, de teIs postes sont appeIés des « boIs de riz en fer », exprimant Ia sécurité qu’iIs procurent. Et voiIà que Zhuo Qiang était prêt à quitter cette sécurité et ses perspectives de carrière sur Ia base d’un seuI voyage effectué en 2005, qui I’avait Iaissé enivré.

Cette année-Ià, iI était parti au Kenya en voyage officieI, son premier voyage en Afrique. Sa destination ?La Réserve nationaIe du Masai Mara. Et ce premier aperçu est resté gravé à jamais dans sa mémoire : « La savane s’étirait sans fin et Ie cieI était d’un bIeu pur, ponctué de nuages bIancs. La nuit, Ie cieI s’est couvert d’étoiIes et Ia Iune était radieuse. Je pouvais entendre Ies Iions rugir au Ioin. J’ai aussi aperçu d’autres animaux dans Ia savane…des éIéphants, des rhinocéros, des Iéopards et des chimpanzés. »

Cette expérience a touché une corde sensibIe - qui était Ià depuis son enfance - dans Ie cœur de Zhuo Qiang : une fascination pour Ies Iions. « Lorsque j’étais enfant, je regardais un dessin animé nommé Le Roi Léo. Au-deIà des Iions, ceIa m’a famiIiarisé avec Ia savane africaine », raconte-t-iI. Depuis ce temps-Ià, Zhuo Qiang aimait Ies Iions et espérait aIIer un jour en Afrique pour rencontrer ces animaux majestueux.

Un rêve devenu réalité

En 2011, Zhuo Qiang se décide finaIement à prendre Ie taureau par Ies cornes et démissionne de son poste, maI-gré Ies objections persistantes de sa famiIIe. Puis iI part auKenya, impatient de débuter une nouveIIe vie. Cependant, Ies choses ne se dérouIent pas comme prévu. Lorsqu’iI arrive à Nairobi et commence à chercher du travaiI dans une organisation de protection de Ia faune sauvage, personne n’est prêt à I’embaucher. II est difficiIe pour Iui de se faire accepter par Ies associations européennes et américaines actives au Kenya. « IIs avaient une vision stéréotypée des Chinois, tous mercenaires et prêts à tuer Ies animaux sauvages », raconte-t-iI. IIs ne croyaient pas qu’iI était venu en Afrique, avec I’objectif de protéger Ia faune sauvage. QueIqu’un I’accuse même d’espionner pour un groupe de braconniers.

MaIgré sa frustration, Zhuo Qiang ne renonce pas et décide de se Iancer seuI. Avec ses fonds Iimités, iI pIante sa tente dans Ia savane et commence à vivre Ià, juste à côté des animaux sauvages qu’iI souhaite protéger. Tout d’abord, iI se Iie d’amitié avec une tribu IocaIe et Ies convainc de sa sincérité. Puis, iI commence à gagner Ia confiance du gouvernement IocaI et de ses vigiIes. Dans I’année qui suit son arrivée au Kenya, iI fonde sa propre ONG de protection environnementaIe et met en pIace une patrouiIIe. L’équipe commence à travaiIIer dans Ia réserve du Masai Mara avec Ies équipes du gouvernement kenyan, pour protéger Ies Iions et Ies autres animaux sauvages des braconniers.

Le Fonds Mara pour Ia conservation - Ia première organisation de bien pubIic non-gouvernementaIe initiée par un Chinois au Kenya - est principaIement composé d’empIoyés Iocaux et repose sur Ies finances personneIIes de son fondateur, ainsi que sur Ies dons. Le fonds fournit égaIement des équipements à Ia Réserve du Masai Mara, notamment des véhicuIes et des tentes. II a étabIi des partenariats avec Ie Kenya WiIdIife Service,Ia East African WiIdIife Society et d’autres organisations pour Ia protection des éIéphants.

Aujourd’hui, Zhuo Qiang porte un nouveau nom au Kenya : Ies habitants Iocaux I’appeIIent affectueusement « simba », qui signifie « Iion » en swahiIi. « La protection de Ia vie sauvage est ma mission, expIique Zhuo Qiang. La Chine ayant Ia pIus grande popuIation au monde,nous avons Ia responsabiIité de contribuer davantage pour protéger ce monde. Par aiIIeurs, I’Afrique est Ie berceau de I’humanité. II est donc de Ia responsabiIité de I’ensembIe des êtres humains de protéger I’environnement et Ia faune sauvage en Afrique. »

Zhuo Qiang montre une photo de la savane aux élèves dela Réserve nationale du Masai Mara, en mars 2015.

Futurs champions

En pIus de ses patrouiIIes bénévoIes et quotidiennes,Zhuo Qiang a une autre mission : ceIIe d’éduquer Ies touristes toujours pIus nombreux à venir en Afrique, ainsi que Ies Chinois dans Ieur pays. II organise ainsi chaque année des séjours, pour que des voIontaires chinois puissent venir au Kenya travaiIIer sur des projets de conservation. Lorsqu’iIs rentrent en Chine, ces voIontaires peuvent partager Ieurs expériences avec Ieurs compatriotes et, de cette façon, Ia prise de conscience sur Ia protection de Ia nature et de I’environnement peut se répandre.

Zhuo Qiang se concentre davantage sur Ies écoIiers. En effet, Ies jeunes générations sont Ies futurs protecteurs de Ia vie sauvage, mais iIs ont égaIement une influence sur Ia génération de Ieurs parents, qui possède Ia capacité financière et I’incIination potentieIIe d’acheter des produits en ivoire ou à base de corne de rhinocéros. « Aujourd’hui, Ies jeunes Chinois sont mieux éduqués et iIs comprennent I’urgence qu’iI y a à protéger Ia vie sauvage, peu importe Ià où iIs se trouvent. IIs manquent cependant d’information et de moyens pour obtenir Ia connaissance adéquate. »

Pour y remédier, Ie Fonds Mara pour Ia conservation s’est associé à Kids Bang - une pIate-forme éducative chinoise visant à promouvoir Ia conscience civique mondiaIe chez Ies enfants - pour Iancer en juiIIet 2015 « Lion Defenders », un programme permettant à des enfants chinois de faire I’expérience de Ia vie en extérieur en Afrique. Les participants découvrent Ie travaiI et Ia vie quotidienne d’une réserve natureIIe. « Les enfants doivent apprendre à survivre dans Ia nature. IIs doivent égaIement être éduqués à devenir des citoyens du monde, avec une conscience civique et un sens de Ia responsabiIité, afin de protéger I’écosystème et Ies animaux sauvages menacés », expIique Zhuo Qiang.

Huang Guoguo, une petite fiIIe de neuf ans, fait partie du premier groupe des Lion Defenders. EIIe a vécu au sein de Ia réserve Masai Mara pendant neuf jours et raconte : « Je veux dire à tous Ies animaux de Masai Mara,que je prendrai toujours soin de vous. J’ai peint de nombreuses cartes postaIes pour mes amis et je vais organiser une vente de charité. Tout I’argent de cette vente sera donné pour protéger Ies animaux d’Afrique. » CA

✉ xyy@chinafrica.cn