Site archéologique de Yin Xu

2018-07-20 01:29
中国与非洲(法文版) 2018年7期

Le site archéologique de Yin Xu, proche de la ville d’Anyang, à quelque 500 km au sud de Beijing, fut la dernière capitale de l’ancienne dynastie des Shang (1600-1046 av. J.-C.). Ce site témoigne de l’âge d’or de la culture, de l’artisanat et des sciences de la Chine antique, une période de grande prospérité datant de l’âge du bronze chinois il y a plus de 3 000 ans.

Les vestiges archéologiques de Yin Xu sont composés de deux sites : l’aire du palais et des sanctuaires ancestraux royaux et l’aire des tombes royales, couvrant à elles deux une superficie de 414 hectares avec une zone tampon clôturée de 720 hectares. Le vingtième roi de la dynastie des Shang, Pan Geng, a transféré sa capitale de Yan à Yin(la zone autour du village de Xiaotun dans l’actuelle ville d’Anyang) aux environs de l’an 1300 av. J.-C. et a établi une capitale stable et durable. Pendant 255 années, sous le règne de 12 rois sur 8 générations, la splendide et brillante civilisation Yin-Shang a prospéré, créant une valeur inestimable en termes d’histoire, d’art et de sciences.

Yin Xu comprend plus de 80 fondations en terre damée présentant les vestiges de structures en bois, des autels et des sanctuaires ancestraux à l’intérieur d’une tranchée défensive qui servait également de système de contrôle des inondations. De nombreuses fosses à l’intérieur de la zone du palais contenaient des ossements utilisés pour les oracles sur lesquels on peut lire ce qui est aujourd’hui considéré comme les traces de la plus ancienne forme écrite de la langue chinoise. Sur les hauteurs, l’aire des tombes royales abrite des fosses sacrificielles qui renferment des chariots et des restes humains que l’on estime appartenir aux victimes des sacrifices. La tombe de Fu Hao, la première femme générale et politique documentée dans l’histoire chinoise,est la seule tombe d’un membre de la famille royale de la dynastie des Shang restée intacte.

Le palais et les sanctuaires royaux ancestraux de Yin Xu.

ASTUCES

* Il est recommandé de se familiariser au préalable avec l’histoire du site.

* La prise de photos est interdite dans certains sites.

INFO

* Inscrit sur la liste du patrimoine culturel mondial en 2006.

* Lieu : ville d’Anyang,province du Henan, Chine

* Meilleur moment pour visiter :à tout moment

Centre historique de Macao

Les ruines de Saint-Paul dans le centre historique de Macao.

Macao, riche port marchand d’une grande importance stratégique dans l’essor du commerce international, devint un territoire sous administration portugaise au milieu du XVIesiècle et retourna à la souveraineté chinoise en 1999. Le centre historique de Macao comprend un groupe de 22 bâtiments principaux et des espaces publics qui permettent d’avoir une claire compréhension de la structure de la vieille ville commerciale portuaire. Avec ses rues historiques et ses édifices résidentiels,religieux et publics portugais et chinois,le centre historique de Macao offre un témoignage unique de la rencontre d’influences esthétiques, culturelles, religieuses, architecturales et technologiques entre l’Orient et l’Occident.

Passerelle entre la Chine et le monde occidental, Macao a joué un rôle stratégique dans le commerce mondial. Différentes nationalités vivant sur cette plaque tournante ont formé un réseau commercial maritime complexe, avec des missionnaires qui apportèrent avec eux des influences religieuses et culturelles.

L’identité multiculturelle unique de Macao se lit dans la présence dynamique,côte à côte dans la ville, du patrimoine architectural occidental et chinois. On retrouve souvent la même dynamique dans la conception de bâtiments individuels où des éléments de décoration de style chinois figurent dans des bâtiments de style occidental et vice-versa.

Grâce à la politique « un pays, deux systèmes », l’intégrité des principaux monuments et la présence urbaine originelle sont restées intactes malgré les décennies de croissance rapide après son retour en Chine. Les preuves de son identité multiculturelle sont bien préservées pour marquer l’époque où l’Orient et l’Occident se sont rencontrés pour la première fois. CA